Pour cette petite finale entre les deux perdants des demis, Neymar est bien là, en tenue, avant le début de la rencontre. Seulement pour soutenir ses coéquipiers. A la manière dont il claudique, il est évident qu’il ne peut pas jouer. Il effectue quelques pas sur le terrain, discute un peu avec Patrick Kluivert, l’un des adjoints de Van Gaal et ancien attaquant de Barcelone comme lui. Cela fait plaisir au public.
Les entraîneurs ont adopté deux stratégies différentes. Van Gaal a décidé d’aligner le meilleur onze possible, avec seulement Clasie et de Guzman pour remplacer De Jong et Sneijder (blessé à l’échauffement). Au contraire Scolari a remanié largement son équipe, faisant entrer Willian, Maxwell, Ramires et Jô (Fred et Hulk, notamment, sont punis, sur le banc). Il compte également sur le retour de Thiago Silva pour stabiliser la défense.
Tout le contraire se produit. Dès la deuxième minute, Robben s'échappe, le défenseur du PSG l'attrape par l'épaule, l'attaquant batave tombe, l'arbitre désigne le point de penalty. La faute est évidente. Plus dur de savoir cependant si l'attaquant batave tombe dans ou en dehors de la surface. Dans tous les cas, Van Persie transforme, 1-0. Cela ne commence pas très bien pour le Brésil, et cela continue. 16e minute, un centre de De Guzman sème la panique dans la défense auriverde. David Luiz dégage de la tête sur Blind, tout seul, qui n'a plus qu'à ajuster Julio César. 2-0 et les Pays-Bas sont en avance sur les temps de l'Allemag