L'Allemagne a donc gagné et on peut désormais dresser le bilan de cette Coupe du monde. Paradoxale, elle aura été passionnante. Certains esthètes diront qu'elle ne mérite pas de rentrer dans les annales : aucun style de jeu nouveau particulièrement défini et des équipes paraissant fatiguées dès la deuxième phase.
Mais entre des buts, 171, record de 1998 égalé, des injustices, du suspense, des humiliations publiques, des rebondissements, une morsure et quelques grands 0-0, elle a pris un peu de tout ce qui fait le charme du foot et a ravi, le plus souvent, les amateurs.
Retour sur les grands moments de ce tournoi, et les plus anecdotiques.
Un mondial pour les buts… et les gardiens
Howard, Navas, Ochoa, M’Bohli, Neuer, Enyeama, Krul ou encore Romero, si la deuxième phase a été plus pauvre en buts, c’est en grande partie grâce à la succession de grosses performances des portiers.
Certains, comme Navas, M’Bohli ou Romero, ne sont vraiment pas chers. Avis aux recruteurs cet été.
L’humilhação
C'est d'ores et déjà l'un des matchs les plus marquants de l'histoire de la Coupe du Monde. Le Brésil, chez lui, qui en prend sept, cela n'était jamais arrivé. L'hébétude de