Sur TF1, à la vue des ralentis, Christian Jeanpierre, jusque-là affirmatif quant à la validité du but français, est soudain pris d’un doute, accompagné par Bixente Lizarazu, consultant. Le gardien hondurien Valladares cafouille en effet sa prise de la balle, qui a d’abord ricoché sur le poteau, et il la pousse vers son propre but. Mais l’image TV n’est en aucun cas formelle ; le ballon a-t-il intégralement franchi la ligne, comme le règlement l’exige ? Au vu des images, il semblerait plutôt que non.
Surviennent alors, sur nos écrans comme sur ceux (géants) du stade de Porto Alegre, les images provenant de la fameuse, infaillible et déjà réputée GLT. Après avoir vu les ralentis, Christian Jeanpierre n'est donc pas surpris, dans le stade – et nous non plus, chez nous — de voir apparaître sur son écran et sur les écrans géants du stade, affiché en images de synthèse, ce qu'il croit être le verdict : «No Goal». Deuil et consternation. Mais quelques secondes plus tard, surprise et hilarité: car cette fois c'est la mention «Goal» qui surgit !
Perplexité et indécision totale des commentateurs et consultants – les deux précédemment cités plus Arsène Wenger —, entre stupéfaction et fou rire (jaune).
L’entraîneur hondurien Suarez ricane en mettant le doigt sur sa tempe (traduction, au choix : «C’est fou !» ou «ils sont complètement cinglés»). Enorme bronca dans le stade, le public – plutôt pro hondurien – étant lui-même inévitablement écartelé entre les deux annonces contrad