La ville des «Verts», Saint-Etienne, n’a pas réussi au maillot vert du Tour de France, le Slovaque Peter Sagan, battu jeudi dans la 12e étape par le Norvégien Alexander Kristoff.
Pour la quatrième fois depuis le départ de Leeds, Sagan a pris la deuxième place à l’arrivée d’une étape. Par la faute, cette fois, du solide Kristoff, le vainqueur du dernier Milan-Sanremo, qui l’a devancé, en puissance, de près d’une longueur.
Le sprint, sans conséquence pour le maillot jaune de l’Italien Vincenzo Nibali à la veille de la première arrivée au sommet dans les Alpes (Chamrousse), a permis au champion de France Arnaud Démare de faire aussi bien qu’à Lille (3e de la 4e étape).
Mais il n’a pu rivaliser avec Kristoff et Sagan, tout comme l’Allemand John Degenkolb, victime d’une vague de l’Italien Matteo Trentin dans la ligne droite finale.
Kristoff avait terminé deuxième à Lille (battu par Kittel) et à Reims (par Greipel). Mais, à Saint-Etienne, ses deux adversaires allemands n’ont pu disputer le sprint. Marcel Kittel a été distancé dans les côtes de fin de parcours et Andre Greipel a été pris dans une chute à l’approche des trois derniers kilomètres.
Cinq litres par étape
Le coureur originaire de Stavanger, où il est né voici 27 ans, est devenu le cinquième coureur norvégien vainqueur d’une étape du Tour. Après Dag-Otto Lauritzen dans les années 1980, Thor Hushovd, Kurt-Asle Arvesen et Edvald Boasson Hagen depuis le début du siècle.
«Aujourd'hui, je me suis habitué à la chaleur. Je sais faire avec le beau comm