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Nibali à Chamrousse, «une jambe au-dessus»

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Le leader de la formation Astana a montré vendredi sa suprématie en s’imposant dans la première étape alpine. Les Français restent bien placés… derrière.
L'Italien Vincenzo Nibali, maillot jaune, franchit la ligne d'arrivée de la 13e étape du Tour de France à Chamrousse, le 18 juillet 2014 (Photo AFP)
publié le 18 juillet 2014 à 19h56

C'est le début de la haute montagne. Il y a eu la pluie et le temps pourri sur les pavés du Nord, il y a maintenant la chaleur écrasante dans les Alpes. Un paquet de coursiers harassés par ce Tour sans pitié crève sous 35°C à l'assaut de Chamrousse. Il y a eu, en amuse-gueule, les 14 kilomètres de montée vers le col de Palaquit (1ère catégorie), voici les 18 kilomètres à 7,3% pour atteindre l'arrivée à 1 730 m d'altitude, premier hors catégorie. Pas de quoi déranger Vincenzo Nibali : depuis le début de l'épreuve, personne ne résiste à ses attaques.

Attente. «Nibali a une jambe au-dessus», dit Marc Madiot, patron de FDJ.fr. L'Italien remet donc ça fingers in the nose et peut, en solitaire au sommet, coller un V3 (pour trois victoires d'étapes) sur son clou. Il s'était déjà fait Sheffield (deuxième étape) et la Planche des Belles Filles (10e). En plus, il devient meilleur grimpeur. Certains pensaient que le leader d'Astana se contenterait d'une course d'attente. Non, ce type vit pour l'attaque et fait des dégâts. Alejandro Valverde (Movistar) perd 50" et le roublard Espagnol se retrouve deuxième au général, à 3'37". Richie Porte (Sky), dauphin le matin au départ de Saint-Etienne, finit aux fraises : l'Australien prend 8'48" dans la musette et disparaît du Top 10. Il y en a pour qui ça sent le sapin, et pas seulement parce qu'on arrive dans les Alpes.

En plus, la télé passe, entre trois lacets de monta