C’est au pied d’un stadium sonnant le creux et devant des tribunes clairsemées que l’Allemand Nico Rosberg a dominé le Grand Prix d’Allemagne, dixième épreuve du championnat. Ce quatrième succès de la saison fut même une promenade de santé pour le pilote Mercedes, son principal adversaire et équipier Lewis Hamilton ayant connu un problème de freins en qualification lui imposant un départ en vingtième position.
Même si, à l’issu de sa folle remontée, l’Anglais est parvenu à s’inviter sur le podium derrière l’étonnant Finlandais Valtteri Bottas de l’écurie Williams (troisième podium d’affilée). Lewis Hamilton voit à nouveau Rosberg s’échapper avec un avantage de 14 points.
Pugnacité. Pour Rosberg, le doute n'aura pas duré après son abandon en Grande-Bretagne il y a quinze jours. Il est dans ce que les sportifs aiment nommer «une spirale du succès» Il est performant, il a de la réussite, sa vie privée est sans nuage et il vient même de parapher un juteux contrat qui le lie à l'écurie Mercedes pour, au moins, les trois prochaines années.
Le voilà, en quelque sorte, récompensé de sa patience et de sa pugnacité. Après avoir fait ses classes en 2006 chez Williams puis commencé à y végéter jusqu’en 2009, Nico Rosberg a eu la chance d’être recruté par la marque de Stuttgart. A l’horizon de la saison 2010, Mercedes souhaitant revenir en tant que constructeur à part entière et non plus seulement comme motoriste.
L’enthousiasme du jeune Alleman