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Libération

Agressés à la machette et au sabre les trois internationaux de Clermont «vont bien»

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Quatre jeunes hommes interpellés dimanche soir à la suite de cette agression étaient toujours entendus en garde à vue lundi matin.

Le talonneur du XV de France Benjamin Kayser le 30 janvier 2014 à Marcoussis (Photo Martin Bureau. AFP)
Publié le 21/07/2014 à 12h31

«De retour à la maison, une belle peur mais je vais bien» a twitté ce lundi matin Benjamin Kayser. «Ce soir, je vais bien», avait écrit quelques heures plus tôt Julien Pierre. «Plus de peur que mal, on s'en sortira avec quelques points de suture», a réagi Rougerie sur sa page Facebook, dimanche. Les nouvelles des trois joueurs du club de rugby de Clermont agressés dans la nuit de samedi à dimanche à coups de machette, pelle et sabre dans une rue de Millau (Aveyron) sont bonnes.

Je tiens à remercier toutes les personnes autour de moi, surtout ma femme, et vous tous pour vos messages de soutien. Ce soir je vais bien.

Si Aurélien Rougerie et Benjamin Kayser, blessés au bras, sont sortis de l'hôpital dimanche, Julien Pierre, lui était encore hospitalisé lundi matin. Blessé à la hanche (crête iliaque) il devrait d'ailleurs «subir dans les prochaines heures une opération chirurgicale réparatrice», a communiqué son club.

Sur Twitter, de très nombreux joueurs ont adressé des messages de soutien aux trois internationaux blessés: le capitaine du XV de France Thierry Dusautoir, les joueurs de l'équipe de France Fulgence Ouedraogo, Marc Andreu, Damien Traille, l'Anglais Mike Tindall, l'Italien Gonzalo Canale.

Une grosse pensée pour <a href="https://twitter.com/BenjaminKayser">@BenjaminKayser</a> <a href="https://twitter.com/JulienPierre4">@JulienPierre4</a> et <a href="https://twitter.com/hashtag/AurelienRougerie?src=hash">#AurelienRougerie</a> !! Courage les gars et bon rétablissement !

Quatre jeunes hommes interpellés dimanche soir à la suite de cette agression étaient toujours entendus en garde à vue lundi matin. «Les auditions sont en cours. Nous referons un point cet après-midi», a indiqué Chérif Chabbi, substitut du procureur de la République à Rodez, en charge de l'enquête. Le magistrat n'a pas souhaité donner plus de précisions, indiquant simplement que