A 22 ans, Pauline Ferrand-Prévot est une des meilleures cyclistes mondiales. Polyvalente (elle brille sur route, en VTT, en cyclo-cross), la Rémoise participait ce dimanche à «La course by le Tour de France», une épreuve de 89 kilomètres qui s'est déroulée sur les Champs-Elysées, quelques heures avant l’arrivée des routiers de la Grande Boucle. Championne de France sur route, championne de France du contre-la-montre, elle est sortie du peloton, mais n’a pas pu résister à la championne du monde, la Néerlandaise Marianne Vos. L’opération, marquée par la présence des meilleures mondiales, visait à promouvoir le cyclisme féminin. Une discipline délaissée en France, comme l’explique Pauline Ferrand-Prévot, qui revient sur les différentes facettes de son métier.
La découverte du vélo
«Mes parents étaient coureurs amateurs et mon père tenait un magasin de cycles à Reims. Le vélo, c’est une affaire de famille. J’ai commencé à cinq ou six ans par la route, puis je me suis mise au VTT à huit ans. Ma mère, au début, ne voulait pas que j’en fasse, elle disait que ce n’était pas un sport féminin. Elle m’a inscrite au patinage artistique, mais je ne trouvais pas ça très juste d’être notée par un jury. Très vite, j’ai gagné des courses contre des garçons. A 12 ans, j’ai remporté le championnat de France minimes-cadettes face à des filles de deux ans mes aînées. C’est là que j’ai été repérée et ensuite ça s’est enchaîné. J’ai intégré les différentes équipes de France dans les catégories de jeunes. Je rêvais de de