Pour la dernière représentation du 101e Tour de France, Marcel Kittel s'est imposé sur les Champs-Elysées. Le reste du casting était déjà connu : Nibali en jaune, Sagan en vert, Majka avec les pois, et Pinot en blanc (logique). Sur le podium, Vincenzo Nibali l'Italien est encadré des Français Jean-Christophe Péraud (2e) et Thibaut Pinot (3e). Des Français ? Oui, vous avez bien lu. Pour la première fois depuis 1997 et la deuxième place de Richard-à-l'insu-de-mon-plein-gré-Virenque, en voici deux d'un coup. Est-ce le signe d'un renouveau du cyclisme tricolore ? La conséquence des efforts menés dans la lutte contre le dopage (car, c'est bien connu, les seringues n'ont jamais tenté nos vaillants routiers) ? Surtout, le doublé de Péraud et Pinot, sans oublier la sixième place de Romain Bardet, est-il annonciateur de succès encore plus marquants au cours des prochaines années ?
Pourquoi il ne faut pas s’emballer
Huit minutes : c’est le gouffre qui sépare Nibali de ses poursuivants français. L’Italien y voit le résultat de secondes glanées ici et là, pas d’une domination sans partage. N’empêche, l’écart est le plus important depuis celui entre Jan Ullrich et Richard Virenque, en 1997. Agé de 29 ans, Nibali a encore une