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Promu, le RC Lens ne sait plus où se mettre

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Foot . Confirmé en Ligue 1 lundi, le club artésien n’a pas de stade, a perdu son meilleur joueur et n’en a engagé aucun.
Le président du RC Lens Gervais Martel (au centre) et ses joueurs fêtent la montée de leur équipe en Ligue 1 sur la pelouse de Bastia, le 16 mai 2014 (Photo AFP)
publié le 29 juillet 2014 à 19h26

La Ligue 1 : pour quoi faire ? Pour jouer ses matchs à domicile à 120 kilomètres de chez soi, minimum : mardi, le Racing Club de Lens a annoncé qu’il délocaliserait ses matchs à domicile pour la saison 2014-2015 au stade de la Licorne d’Amiens, du moins pour 16 rencontres : le Paris-SG (le 18 octobre), Lille (6 décembre) et l’Olympique de Marseille (20 mars 2015) auront quant à eux les honneurs du Stade de France.

La problématique n'est pas d'hier : le stade Bollaert-Delelis étant en rénovation pour toute la saison en raison de l'Euro 2016, la direction du club artésien était contrainte de trouver des solutions de replis. Elle aura donc écarté le stade Pierre-Mauroy de Lille, où l'on n'était du reste pas chaud pour recevoir le voisin - 40 bornes entre les deux villes - lensois, ainsi que le Stadium Nord de Villeneuve-d'Ascq et ses 18 000 places que le président de Lens, Gervais Martel, trouvait «trop petit», sauf que le stade de la Licorne en fait 12 000.

Coup de force. Si Lens a trouvé un stade mardi, il a aussi trouvé un entraîneur : disons plutôt qu'il l'a retrouvé, puisqu'Antoine Kombouaré a repris sa place au sein du staff technique. La présence du RCL en Ligue 1 n'a été officialisée que lundi, à l'issue d'un long happening qui aura vu Martel sortir un peu tout et n'importe quoi - «on s'est gouré de banque», «c'était jour férié en Azerbaïdjan», «moi qui vous parle, j'ai l'ordre de virement devant moi»