La justice italienne a rouvert l’enquête sur le décès du coureur cycliste Marco Pantani, retrouvé mort dans une chambre d’hôtel en 2004, afin de déterminer si la surdose de cocaïne dont il a été victime n’aurait pas été administrée par un tiers.
Selon la Gazzetta dello Sport, le parquet de Rimini a rouvert l'enquête sur la mort du «Pirate» pour «homicide avec altération de cadavre et des lieux du crime». «Marco Pantani aurait été frappé et contraint à boire la cocaïne (mélangée à de l'eau, ndlr)», explique le quotidien sportif, qui titre samedi «Pantani a été tué».
Pour la Repubblica, l'hypothèse du meurtre est un «coup de théâtre» mais qui se devinait déjà dans un livre écrit en 2007 par le journaliste et écrivain français Philippe Brunel, intitulé Vie et mort de Marco Pantani. «La solitude qu'il cherchait tant en pédalant avec autant de joie a été une dernière et difficile compagne. Mais si quelqu'un lui a donné un coup de pouce pour franchir le dernier pas, il est juste que ça se sache», écrit le quotidien.
Cette nouvelle hypothèse, portée par la famille du coureur de Cesenatico (est de l'Italie), fait suite aux conclusions d'une nouvelle expertise médico-légale menée par le professeur Francesco Maria Avato. Pour cet expert, explique encore la Gazzetta, «la grande quantité de drogue trouvée