C’est l’histoire du type que l’on quitte et qui, pour faire bonne figure, fait mine de prendre l’initiative de la rupture. Le milieu de terrain tricolore de Manchester City, Samir Nasri, a expliqué lundi sur la chaîne Sky Sports qu’il était au bord d’officialiser sa retraite internationale, c’est-à-dire qu’il ne répondra plus aux éventuelles convocations que lui adressera le sélectionneur des Bleus, Didier Deschamps.
Philosophique. Nasri (27 ans) l'aura exprimé de façon allusive et en empruntant des détours, en conformité avec l'histoire en bleu tarabiscotée du joueur : «J'ai pris ma décision, je l'ai prise il y a longtemps, mais je ferai l'annonce en temps et en heure. Je ne peux pas annoncer quelque chose comme ça sur Twitter. Je dois m'asseoir, donner une grande interview et juste tout dire. Même avant cet été, durant l'Euro 2012, beaucoup de choses se sont passées. Personnellement, ça ne m'affecte pas, mais ça affecte ma famille. Ils vivent en France, et ils lisent la presse […] Avec les Bleus, je n'ai rien gagné, donc c'est une décision facile à prendre.»
Première chose : c’est Deschamps qui a pris l’initiative de la rupture en ne retenant pas Nasri parmi les trente joueurs (sept supplétifs dans le lot) invités à suivre le stage de préparation à la Coupe du monde brésilienne. Selon une méthode éprouvée depuis longtemps par l’agent de Nasri, Jean-Pierre Bernès, le Mancunien s’était pourtant fendu au préalable d’une campagne mé