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Libération

A Furiani, des supporteurs à l’âge de pierres

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Quarante-quatre membres des forces de l’ordre ont été blessés autour du match contre l’OM, samedi. La Ligue et Bastia sont sous pression.
publié le 10 août 2014 à 19h36

Grosse ambiance samedi soir au stade Furiani (Haute-Corse), où les locaux ont partagé les points (3-3) avec l'Olympique de Marseille : des buts, des bombes agricoles, des barrières métalliques ou des bouteilles en verre qui volent et 44 policiers ou gendarmes «blessés ou contusionnés», selon la police.

Les premiers incidents se sont produits avant la rencontre, quand, selon le témoignage d’un journaliste de l’AFP, une centaine de supporteurs bastiais placés à l’extérieur de l’enceinte ont jeté tout ce qui leur tombait sous la main (pierres, bouteilles, etc.) sur les forces de police. Le service de sécurité du club et le président du SCB, Pierre-Marie Geronimi, se sont alors employés à calmer les fans.

«Fauteurs». Les heurts suivants ont eu lieu environ une heure après la rencontre, «derrière la tribune ouest du stade, à proximité de la petite gare de Furiani», a décrit un témoin à l'AFP : «Une heure après le coup de sifflet final, une cinquantaine de supporteurs se sont dirigés vers l'endroit où étaient cantonnés les CRS. Il y a eu alors des jets de bombes agricoles et de pierres en direction des forces de police. Les affrontements ont duré une vingtaine de minutes et ont cessé quand les CRS ont quitté les lieux.»Dimanche, les ministres des Sports et de l'Intérieur, Najat Vallaud-Belkacem et Bernard Cazeneuve, ont mis la Ligue sous pression : «Sans attendre, les investigations en cours permettront aux service