L’ambiance du stade Jean-Bouin n’avait ce mercredi rien à envier à celle du Stade de France lors de la qualification de l’équipe de France de football pour la Coupe du monde face à l’Ukraine en novembre dernier. Rarement le sport féminin français n’aura connu pareille mobilisation à Paris. Dès 17h00 des drapeaux Français étaient visibles un peu partout dans la capitale pour soutenir le XV de France à quelques heures de ce qui devait être la plus belle page de l’histoire nationale du rugby féminin.
Deux coups de couteau en 5 minutes
Fort d’un soutien populaire énorme, les joueuses de Nathalie Amiel sont rentrées avec beaucoup d’entrain dans leur rencontre. Incisives défensivement et rapides offensivement, les Françaises s’en sont cependant souvent remises à la qualité du jeu au pied de Sandrine Agriole, auteur de deux pénalités (5’, 33’). Mais son homologue, Emily Belchos n’était pas en reste en lui répondant à chaque fois en première période (33’, 40+3’). Un jeu tactique où le moindre point a compté, jusqu’à l’essai de Elissa Alarie, juste après la reprise. Sur un ballon vite sorti, la Canadienne a surpris ses adversaires en allant aplatir le ballon après une course de 25 mètres (11-6, 44’). Un véritable coup de massue pour les Bleues qui ont laissé des boulevards ensuite. Dans la foulée, Magali Harvey a de nouveau exploité les failles défensives du XV de France en inscrivant en contre le deuxième essai des rouges ( 18-6, 47’).
Dimension physique énorme
Les Tricolores avaient pourtant su parfaitement gérer leurs temps faibles. En milieu