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Brise de risque sur le Mondial avec le Canada

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Rugby féminin . L’équipe, entraînée par le Français François Ratier, dispute la finale dimanche.
publié le 15 août 2014 à 19h46

La courte victoire de la sélection canadienne (18-16), mercredi face aux Bleues, en demi-finale de la Coupe du monde de rugby doit beaucoup à… un Français : François Ratier, l’entraîneur des Nord-Américaines, en lice dimanche (18 h 45) au stade Jean-Bouin de Paris pour un titre mondial contre l’Angleterre.

Après la victoire face aux Tricolores, le Charentais de naissance a coupé court à l'idée d'une sorte de revanche prise sur le pays qu'il a quitté pour vivre le rugby (et vivre du rugby) outre-Atlantique : «Non, cela ne me fait pas plus plaisir que ça de battre la France en tant que Français. Je suis juste entraîneur d'une équipe de rugby, une équipe qui vient de gagner un autre match, contre une autre équipe.»

«Psychopathes». De fait, Ratier n'a rien surjoué, et surtout pas le couplet du pionnier parti par-delà les mers professer le développement de son sport. Son équipe parle pour lui : mêlées ravageuses, buteuse pointilleuse (Magali Harvey) et ailières supersoniques ; la vitesse des arrières arborant la feuille d'érable étant la véritable signature de l'équipe. Ratier dit ça comme suit : «Une équipe de rugby, c'est quelques psychopathes, des gens qui voient le jeu et d'autres qui sont rapides. Mon boulot, c'est de faire de tout ça une équipe.»

Un mélange qui, à son avis, lui a fait comprendre énormément de choses sur le jeu. C’est réciproque : en finale pour la première fois de leur histoire, les Canadiennes ont tenu e