Avant chaque compétition, ils sont annoncés perdants, mais à chaque fois, le relais français répond présent. Champions olympiques, du monde et d’Europe en titre, Mehdy Metella, Fabien Gilot, Florent Manadou et Jérémy Stravius ont affirmé leur suprématie lundi soir, à Berlin, avec à la clé un nouveau record des championnats d’Europe en 3’11"64.
L’absence de Yannick Agnel s’expliquait par un début de journée difficile. Expatrié depuis un an aux Etats-Unis sous l’égide de Bob Bowman, l’entraîneur qui a «fait» Michael Phelps et ses 18 titres olympiques, le Niçois avait choisi de se renouveler à objectif constant : la gagne, rien d’autre.
Champion d'Europe en titre sur le 400 mètres, il n'a pas réussi, lundi, à passer les séries : «Je sais que j'ai vécu une année un peu en dents de scie, pas évidente.» Avec le 11e temps des séries du 400 mètres, Yannick Agnel a dû avoir des éléments de réponse.
Aubaine. Il avait cependant expliqué ne pas être déçu : «Ça fait longtemps que je n'ai pas nagé [de 400 m], je ne me suis pas entraîné véritablement pour cette course. J'ai des sensations pas mauvaises, c'est de bon augure pour la suite de la compétition.»
Une aubaine pour Mehdy Metella, qui a disputé sa première finale avec le relais. A 22 ans, le Guyanais avait la confiance du coach des Bleus, Romain Barnier : «S'il nage au niveau de ce qu'il est en train de faire aux entraînements, ça va être beaucoup