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ême si la France est la première nation européenne à avoir créé, en 1992, une commission de contrôle des finances de ses clubs, ses voisins ne sont plus en reste. Mais chacun a sa méthode.
L’Angleterre se met en règle
Dans son championnat, les transferts internes sont souvent les plus élevés d’Europe. Andy Carroll, attaquant de Newcastle, avait par exemple été acheté 41 millions d’euros par Liverpool en 2011. Deux entités gèrent les 92 clubs professionnels (plus gros contingent européen) : la Premier League pour l’échelon supérieur, et la Football League pour les clubs de la deuxième à la quatrième division. La Premier League s’est alignée depuis 2013 sur les règles du «fair-play financier européen», au contraire de la Football League. Ainsi, un club ne peut plus - en principe - dépenser davantage d’argent qu’il n’en génère par son chiffre d’affaire. En cas de dépassement, des points peuvent lui être retirés au classement, le club risque même d’être rétrogradé s’il ne se met pas en règle. Pour éviter de telles situations, la Premier League aide les clubs qui montent de deuxième division. Cette saison, Leicester City, Burnley et Queens Park Rangers ont ainsi perçu entre 120 et 150 millions d’euros de bonus provenant des droits télés. De quoi mettre le pied à l’étrier. A titre de comparaison, Manchester City, champion d’Angleterre en 2014, a touché 120 millions d’euros.
L’Espagne a retenu la leçon
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