Inconciliables. Une réunion de la dernière chance entre le club amateur de Luzenac et la Ligue de football professionnel (LFP), organisée mercredi devant le Comité national olympique (CNOSF), arbitre amiable, a échoué : les oligarques du ballon persistent à refuser au Petit Poucet l’accès en Ligue 2, pourtant acquis sur les pelouses. La balle est maintenant dans le camp du tribunal administratif de Toulouse, qui refera ce vendredi après-midi le match sur tapis vert.
Luzenac, 650 habitants, n'est pourtant plus un club de village. Son intitulé complet, LAP pour Luzenac Ariège Pyrénées, résume son ambition départementale, régionale, voire nationale. Mais tous les prétextes paraissent bons pour lui interdire de participer au festin du foot business (lire ci-contre). Après le veto budgétaire au prétexte d'un déficit de 600 000 euros - levé fin juillet après une première intervention du CNOSF et du tribunal administratif-, le veto du stade : le conseil d'administration de la LFP du 8 août a recalé à l'unanimité la solution de repli imaginée par Luzenac à Toulouse, son stade de Foix n'étant pas aux normes (3 000 places au lieu des 12 000 requises, même si l'affluence moyenne en L2 tourne autour de 6 000).
Le LAP aurait toutefois pu être hébergé par son voisin, Toulouse, au stade Ernest-Wallon, dédié au rugby. Un accord de principe avait même été signé fin mai avec le XV toulousain, sous «conditions préalables et incontournables», dont la compatibilité entre les cale