Depuis 2008 et la disparition du Grand Prix de France du calendrier de la F1, les pilotes français ont fait de celui de Belgique leur course à «domicile».
Toujours considéré comme l’un des rendez-vous phares de la saison, il se dispute sur un tracé somptueux qui emporte l’adhésion de tous les pilotes. Situé à quelques kilomètres de Liège d’un côté et de la frontière allemande de l’autre, le tracé de Spa-Francorchamps, avec ses grandes courbes rapides, sa topographie accidentée, ses secteurs très techniques et son fameux raidillon (un virage «gauche-droite» sur une montée à fort pourcentage et qui se négocie à très haute vitesse), est toutefois un impitoyable juge de paix pour les monoplaces et leur rendement mécanique et aérodynamique.
Autant dire que les deux tricolores du peloton, Jules Bianchi (Marussia-Ferrari) et Jean-Eric Vergne (Toro Ross-Renault) ainsi que le Franco-Suisse Romain Grosjean (Lotus-Renault) ne se font pas beaucoup d’illusions sur la possibilité de briller sur le circuit ardennais. Sauf si la météo, très capricieuse dans cette région - que les locaux appellent le pot de chambre belge -, jouait en leur faveur.
Tractations. Cette douzième course du championnat, programmée après la longue trêve de l'été, marquera aussi le début des tractations pour d'éventuels transferts. Ceux qui s'accrochent à leur baquet - souvent éjectable - savent qu'ils n'auront plus beaucoup d'occasions de se mettre en évidence ou de si