Menu
Libération
Récit

En Formule 1, l’avenir des pilotes français est incertain

Article réservé aux abonnés
Bianchi, Vergne et Grosjean doivent briller aux Grands Prix, dont celui de Belgique dimanche, s’ils veulent garder un volant la saison prochaine.
Le pilote français Jean-Eric Vergne lors des essais du Grand Prix de Belgique, vendredi à Spa-Francorchamps. (Photo Laurent Dubrule. Reuters)
publié le 22 août 2014 à 19h26

Depuis 2008 et la disparition du Grand Prix de France du calendrier de la F1, les pilotes français ont fait de celui de Belgique leur course à «domicile».

Toujours considéré comme l’un des rendez-vous phares de la saison, il se dispute sur un tracé somptueux qui emporte l’adhésion de tous les pilotes. Situé à quelques kilomètres de Liège d’un côté et de la frontière allemande de l’autre, le tracé de Spa-Francorchamps, avec ses grandes courbes rapides, sa topographie accidentée, ses secteurs très techniques et son fameux raidillon (un virage «gauche-droite» sur une montée à fort pourcentage et qui se négocie à très haute vitesse), est toutefois un impitoyable juge de paix pour les monoplaces et leur rendement mécanique et aérodynamique.

Autant dire que les deux tricolores du peloton, Jules Bianchi (Marussia-Ferrari) et Jean-Eric Vergne (Toro Ross-Renault) ainsi que le Franco-Suisse Romain Grosjean (Lotus-Renault) ne se font pas beaucoup d’illusions sur la possibilité de briller sur le circuit ardennais. Sauf si la météo, très capricieuse dans cette région - que les locaux appellent le pot de chambre belge -, jouait en leur faveur.

Tractations. Cette douzième course du championnat, programmée après la longue trêve de l'été, marquera aussi le début des tractations pour d'éventuels transferts. Ceux qui s'accrochent à leur baquet - souvent éjectable - savent qu'ils n'auront plus beaucoup d'occasions de se mettre en évidence ou de si