Classé deuxième du Grand Prix de Belgique, Nico Rosberg a connu un grand moment de solitude sur le podium de cette douzième épreuve de la saison. Frustré d’avoir été privé d’un duel annoncé entre l’Allemand de chez Mercedes et son équipier anglais Lewis Hamilton, le public a exprimé son mécontentement en sifflant et huant copieusement Rosberg, jugé coupable de s’être accroché dès le deuxième tour avec l’autre Mercedes qui avait pris l’avantage au départ. La mine sombre du pilote contrastait avec le sourire de l’Australien Daniel Ricciardo, vainqueur dimanche, comme en Hongrie avant la trêve estivale.
La perf Daniel Ricciardo
Pur produit de la filière Red Bull, formé chez Toro Rosso de 2011 à 2013 puis titularisé chez Red Bull en 2014, l’Australien ne cesse de surprendre ceux qui doutaient de sa capacité à rivaliser avec Sebastian Vettel, quadruple champion du monde et chouchou de l’équipe autrichienne. Après douze courses, il ne fait plus de doute que Ricciardo possède la carrure d’un champion du monde potentiel. A 25 ans, le voilà déjà triple vainqueur de Grand Prix et toujours en lice pour le titre mondial cette année, même si la supériorité des Mercedes ne lui laisse qu’un mince espoir. En une demi-saison, s’adaptant à merveille aux caractéristiques techniques des nouvelles monoplaces, Ricciardo a déjà renvoyé aux oubliettes son compatriote Mark Webber, sympathique mais besogneux équipier de Vettel, qui ne s’est jamais fait craindre du jeune Allemand. Les pilotes Mercedes sont prévenus. A chaque f