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Libération

A l’US Open, les jeunes court-circuitent les stars

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publié le 7 septembre 2014 à 19h26

Celle-là, personne ne l'avait vue venir. Pensez : depuis l'Open d'Australie 2005, toutes les finales de Grand Chelem avaient impliqué un, voire deux membres du «Big Four», Roger Federer, Rafael Nadal, Novak Djokovic ou Andy Murray. Alors, forcément, l'affiche de l'ultime match de l'US Open, ce lundi, a pris par surprise les bookmakers. Kei Nishikori, 24 ans, 11e mondial, contre Marin Cilic, 25 ans, 16mondial : autant dire que sur les réseaux sociaux depuis samedi soir, les plaisanteries sur le prix des tickets supposé en baisse au marché noir fusent. «Non, mais ça c'est terrible ! s'agace Henri Leconte. Il faut être réaliste : on a deux grands joueurs en finale qui ont livré deux matchs parfaits, l'un contre Djokovic, l'autre contre Federer. Ce sont les deux joueurs en forme du moment et bravo à eux ! Arrêtons de dire "oui, mais ci, oui, mais ça…" Ils le méritent amplement et ils vont nous faire une super finale.»

C'est bien ce que les dirigeants de CBS espèrent, car pour la dernière année de contrat de la chaîne avec l'US Open, ils avaient imaginé plus clinquant et tout misé sur le remake de la finale de Wimbledon. Qui n'aura donc pas lieu. «Cette année, on assiste à un petit changement, reconnaît Cilic, qui a battu samedi Federer en trois sets (6-3, 6-4, 6-4). Stanislas Wawrinka [vainqueur à Melbourne, ndlr] nous a ouvert la porte, à nous, les gars en deuxième ligne, et j'ai le sentiment que la plupart des joueurs croie