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Libération
Reportage

Mercedes, formation en alternance

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F1 . En remportant le Grand Prix d’Italie, Hamilton reprend l’ascendant sur son coéquipier Rosberg.
publié le 7 septembre 2014 à 19h26

Retour au calme dans l'écurie Mercedes. A l'occasion du treizième Grand Prix dimanche sur l'autodrome milanais de Monza, les pilotes des Flèches d'argent se sont tenus à carreau et se sont retrouvés après 1 heure et 19 minutes de course (la plus rapide de l'histoire) sur le podium. Le Britannique Lewis Hamilton sur la plus haute marche et son équipier allemand, Nico Rosberg, un cran en dessous. Sur un tracé doté de très peu de virages sélectifs, le Grand Prix s'est résumé à un duel de coéquipiers, offrant au final un parfait instantané de la hiérarchie technique du moment : les Mercedes devant, les Williams-Mercedes légèrement en retrait devant les Red Bull-Renault. Tandis que devant leurs tifosi, les Ferrari ont sombré.

Hamilton, le sprinteur des Flèches d’argent

Lewis Hamilton est considéré comme intrinsèquement un peu plus rapide que Nico Rosberg. Mais ça ne suffit pas dans un sport où l'aspect psychologique peut devenir un atout majeur. Dans ce domaine, l'Allemand avait marqué des points importants (surtout au championnat) depuis quelques courses. Mais le petit accrochage dont il a été jugé coupable en Belgique le 24 août lui a fait perdre de sa superbe. En Italie, il n'a entendu parler que de ça, passant pour le méchant face au gentil Hamilton. Dimanche, malgré un départ raté du Britannique, pourtant en pole position, Rosberg a fait preuve d'une certaine nervosité, manquant deux fois un freinage à l'approche d'une chicane et