Il n’y a pas si longtemps, ces deux-là étaient considérés comme une parfaite paire de têtes de lard. Mais ça, c’était avant. Les Tchèques Tomas Berdych et Radek Stepanek sont désormais regardés comme deux types plutôt sympathiques.
Berdych, indiscutable belle gueule, a déniché un joli sourire et Stepanek, ex-affreux jojo, passe désormais pour un sacré blagueur. Mieux, ils sont considérés comme des héros nationaux depuis qu’ils ont remporté, à eux deux, la Coupe Davis en 2012 face à l’Espagne. En simple puis associés en double, ils avaient arraché tous les points de la victoire. Avant de récidiver en 2013 contre la Serbie, à Belgrade, dans le fief de Novak Djokovic.
Mais une équipe nationale de Coupe Davis ne peut pas se limiter à deux hommes, au moins sur le papier. Alors le capitaine Tchèque, Joraslov Natravil, a emmené dans ses bagages Lukas Rosol (27e mondial), qui affrontera Jo-Wilfried Tsonga lors du deuxième match, ce vendredi, après le Richard Gasquet-Tomas Berdych en ouverture des débats à partir de 10 h 30. Dans l'autre demie, la Suisse affronte l'Italie à Genève. Première surprise, Stepanek a été mis en réserve de la République tchèque avec pour mission de gagner le point du double samedi, associé à Jiri Vesely (77e et récent bourreau de Gaël Monfils à Wimbledon), même si les capitaines peuvent changer d'ici samedi. Rosol et Vesely étant à peu près inconnus du grand public, l'intérêt de cette demi-finale repose sur les deux vedettes de la Républ