C’est ce samedi, dans le parc olympique de Pékin, que la Fédération internationale de l’automobile (FIA) donne le coup d’envoi du nouveau championnat du monde de Formula E, réservé à des monoplaces animées d’un propulseur 100% électrique. Jean Todt, le président de la fédération, a fait le déplacement en Chine pour apporter sa caution à cette catégorie internationale, qui vient s’ajouter aux championnats du monde de F1, de rallye, ceux d’endurance et de voitures de tourisme.
Pour soigner la symbolique, c’est dans une des villes les plus polluées de la planète que se dispute la première des dix courses du calendrier 2014-2015. Car une nouvelle formule, adoubée par la FIA, ne pouvait se justifier que par la promotion et la mise en place d’une nouvelle technologie, en rupture totale avec le traditionnel moteur thermique à essence, et en adéquation avec les préoccupations environnementales. Plutôt que de promouvoir un hypothétique carburant bio ou une solution hybride, c’est le tout-électrique qui a été choisi et qui deviendra peut-être, un jour, la technologie capable de pérenniser la compétition automobile qui souffre de son image de sport pollueur.
Partenaires. A l'origine de cette aventure, il y a deux Français, Eric Barbaroux et Pierre Gosselin, associés au sein de la société Formulec, et créateurs de la première monoplace entièrement électrique, il y a quatre ans. Par ailleurs, Eric Barbaroux avait l'oreille des instances sportives pour