L’équipe Red Bull et son partenaire technique et motoriste Renault ont connu un début de saison cauchemardesque. Après quatre années de domination totale et autant de titres mondiaux des constructeurs (doublés des titres pilotes pour Sebastian Vettel), le duo franco-autrichien a été débordé par la concurrence, Mercedes en tête. Il a fallu le talent et l’opportunisme de l’Australien Daniel Ricciardo pour que l’équipe Red Bull-Renault couche trois victoires de plus sur son palmarès.
Le motoriste français a mal vécu cette période de disette et l’une des premières conséquences a été un changement de l’organigramme de Renault Sport : le Français Cyril Abiteboul, 36 ans, a quitté la direction de l’équipe Caterham pour revenir chez Renault Sport au poste de directeur général, début juillet. Il fait le point sur l’implication de Renault en F1 et conforte la collaboration avec Red Bull qu’on avait cru compromise.
Renault semble vouloir réviser son positionnement en Formule 1. C’est le cas ?
Renault est très attaché au sport automobile en général et à la F1 en particulier, une discipline dans laquelle nous sommes présents depuis 1977, avec des hauts et des bas, et des modes d’implication qui ont évolué au fil du temps. Désormais, notre objectif est de clarifier notre position de motoriste avec quatre écuries (1). Nous sommes en F1 depuis longtemps et pour longtemps. La question de notre présence ne se pose pas.
Red Bull reste un partenaire privilégié ?
L’idée de partenariat est sans doute l’une des plus galvaudées en F1. C’est pourquoi nous avons décidé d’ajuster notre façon de travailler avec Red Bull. De