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Le CIO renforce son principe de non-discrimination

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Les villes hôtes des JO devront désormais signer un contrat dans lequel elles s'engageront à bannir toute forme de discrimination, huit mois après les jeux de Sotchi entachés de polémiques autour des lois russes homophobes.
Lors de la cérémonie d'ouverture des jeux Olympiques d'hiver de Sotchi, le 7 février. Des lois homophobes votées en Russie peu avant avaient créé la polémique. (Photo Mark Blinch. Reuters)
par AFP
publié le 25 septembre 2014 à 17h16

Le principe de non-discrimination, inscrit dans la charte olympique, est désormais écrit noir sur blanc dans le contrat que les villes hôtes des jeux Olympiques signent et s'engagent à respecter lors de leur élection, a-t-on appris jeudi auprès du CIO.

La ville hôte et le comité national olympique «s'engagent à conduire leurs activités d'une manière qui promeuve les principes et valeurs de l'olympisme, en particulier en bannissant toute forme de discrimination à l'égard d'un pays ou d'une personne fondée sur des considérations de race, de religion, de politique, de sexe ou autres».

Ce principe, inscrit dans l’article 6 de la charte olympique, n’était jusqu’à présent pas rappelé explicitement dans le contrat signé par les villes hôtes qui s’engageaient implicitement à le respecter en adhérant à la charte. Il a été ajouté au projet de lettre-contrat que le CIO a envoyé la semaine dernière aux trois villes candidates à l’organisation des JO d’hiver de 2022, Almaty, Pékin et Oslo.

Cette mesure intervient huit mois après les Jeux de Sotchi qui avaient été entourés de puissantes manifestations et critiques, y compris au sein du mouvement olympique,