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Libération
Reportage

Golf: l'union européenne acclamée en Grande-Bretagne

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La Ryder Cup, compétition bisannuelle opposant l'Europe aux Etats-Unis, a démarré vendredi en Ecosse. En 2018, c'est la France qui l'accueillera.
La foule au départ du premier trou, vendredi à Gleneagles. (Photo Eddie Keogh. Reuters)
publié le 26 septembre 2014 à 19h13
Grand vent et soleil vif en Ecosse pour la première journée de la Ryder Cup : le choc bisannuel entre l’Europe et l’Amérique se joue cette année sur le parcours de Gleneagles, près de Perth, au cœur du pays du golf. Soit deux camps de douze joueurs, des matchs en simple et en double pendant trois jours, une coupe à prendre et surtout une ambiance inhabituelle dans cette discipline, soudain transformée en sport d’équipe. On crie, on chante, on boit, mais on entend les mouches voler dès qu’un joueur s’apprête à taper la balle.

L’équipe européenne a gagné sept des neuf dernières confrontations, souvent d’un cheveu comme il y a deux ans sur le parcours de Medinah aux Etats-Unis (la Ryder Cup est disputée alternativement d’un côté et de l’autre de l’Atlantique). L’édition 2014 est marquée par la présence d’un joueur français : Victor Dubuisson, 24 ans, n°1 hexagonal et n°23 mondial qui, cet après-midi, jouait en double avec l’Irlandais Graeme McDowell contre la paire américaine Phil Mickelson/Keegan Bradley. Mieux : pour la première fois dans l’histoire de cette épreuve, la Ryder va bientôt être accueillie en France. La prochaine édition européenne, en 2018, sera en effet disputée sur le parcours du Golf national à Saint-Quentin-en-Yvelines.

Jamais la France n’a accueilli un tournoi de golf aussi prestigieux : la Ryder Cup est une des dix plus grosses manifestations sportives de la planète, avec des centaines de millions de téléspectateurs des Etats-Unis au Japon. Mais rien ne dit que notre pays parviendra à attirer ici les dizaines de milliers de spectateurs que la compétition rassemble en Grande-Bretagne comme aux Etats-Unis. Depuis quelques mois, la fédération et les pouvoirs publics mettent les bouchées doubles pour tenter de faire du golf un sport plus populaire en France, moins connoté, et le succès est relatif : le nombre de licenciés a baissé de 2% l’an dernier (après deux années de hausse consécutive toutefois).

De passage à Gleneagles ce vendredi, le secrétaire d'Etat aux Sports Thierry Brail