L’équipe européenne a gagné sept des neuf dernières confrontations, souvent d’un cheveu comme il y a deux ans sur le parcours de Medinah aux Etats-Unis (la Ryder Cup est disputée alternativement d’un côté et de l’autre de l’Atlantique). L’édition 2014 est marquée par la présence d’un joueur français : Victor Dubuisson, 24 ans, n°1 hexagonal et n°23 mondial qui, cet après-midi, jouait en double avec l’Irlandais Graeme McDowell contre la paire américaine Phil Mickelson/Keegan Bradley. Mieux : pour la première fois dans l’histoire de cette épreuve, la Ryder va bientôt être accueillie en France. La prochaine édition européenne, en 2018, sera en effet disputée sur le parcours du Golf national à Saint-Quentin-en-Yvelines.
Jamais la France n’a accueilli un tournoi de golf aussi prestigieux : la Ryder Cup est une des dix plus grosses manifestations sportives de la planète, avec des centaines de millions de téléspectateurs des Etats-Unis au Japon. Mais rien ne dit que notre pays parviendra à attirer ici les dizaines de milliers de spectateurs que la compétition rassemble en Grande-Bretagne comme aux Etats-Unis. Depuis quelques mois, la fédération et les pouvoirs publics mettent les bouchées doubles pour tenter de faire du golf un sport plus populaire en France, moins connoté, et le succès est relatif : le nombre de licenciés a baissé de 2% l’an dernier (après deux années de hausse consécutive toutefois).
De passage à Gleneagles ce vendredi, le secrétaire d'Etat aux Sports Thierry Brail