En dominant (3-2) dans un match spectaculaire un Barcelone de haut niveau, le Paris Saint-Germain a rassuré après un début de saison chaotique. Retour en trois points sur un match de gala.
Le geste : le tacle de Marquinhos
Le tacle impérial de @m_aoas #TAsCélébréCommeMarquinhos pic.twitter.com/5d87IJzzC6
— Paris Saint-Germain (@PSG_inside) October 1, 2014
Le chiffre : 1,65
La taille de Marco Verrati. On imagine la colère de Luis Enrique, le coach de Barcelone, à la mi-temps : prendre sur corner un but de la tête d’un type dont la taille le prédestinait plus à un rôle doublure lumière d’un président à talonnettes qu’à une carrière de footballeur de très haut niveau… Un but symbole des largesses (en l’occurrence, il s’agit de petitesse) défensives d’un Barça qui n’avait pourtant pas pris le moindre but cette saison ? Coupable désigné, le gardien allemand Ter Stegen, qui ne joue que les matchs de la Ligue des champions : totalement passif sur le premier but de David Luiz (qui a quand même le temps de contrôler le ballon, de se retourner et tirer dans la surface, et ça le gardien n’y est pour rien), et auteur d’une sortie calamiteuse sur celui de Verratti. Un Verratti qui n’avait pas planté le moindre but lors de ses 92 précédentes rencontres avec le PSG. C’était le match ou jamais.
L’homme : Edinson Cavani
Sur les réseaux, la blague fusait à peine la fin du match : le PSG a réussi à battre Barcelone sans Zlatan Ibrahimovic et avec Edinson Cavani. Ce qui frappait dans le spectacle qu’offrait le PSG depuis le début de la saison, c’était le niveau individuel des gars, largement en deçà ce que leur CV permettait à leur entraîneur, président ou supporteurs d’exiger. Etait-ce de la suffisance,