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Libération
Récit

En F1, des moutards à plein régime

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A l’instar d’un Max Verstappen, 17 ans, présent vendredi aux essais du Grand Prix du Japon, les écuries recrutent leurs futurs champions au bord des circuits de karting ou de Formule Renault.
Max Verstappen (gauche) au volant d'une F3 le 6 juillet aux Pays-Bas. (Photo Sander Koning. AFP)
publié le 3 octobre 2014 à 19h46

Vendredi matin à Suzuka, lors de la première séance d’essais du GP du Japon, Max Verstappen, un gamin de 17 ans (il les a fêtés mardi), a effectué, avec brio, ses premiers tours de roues au volant d’une Formule 1 dans le cadre d’un Grand Prix du championnat du monde. Le minot Hollandais devra toutefois patienter quelques mois encore, et le début de la prochaine saison, pour être titularisé par l’écurie Toro Rosso, après avoir été intégré au débotté à la filière Red Bull.

A sa tête règne Helmut Marko, aussi craint que courtisé. C’est à lui qu’il revient de dénicher les perles rares du pilotage, les futurs Sebastian Vettel. Le quadruple champion du monde doit l’essentiel de sa carrière à la marque autrichienne qui consacre beaucoup d’argent à sa filière. Ce n’est pas du mécénat mais du business : comme un futur champion représente un potentiel de ressources marketing, la concurrence est féroce pour s’attacher ses services le plus tôt possible. Ainsi, les chasseurs de têtes bien pleines et de pieds lourds écument toutes les formules de promotion.

le Karting, L’école primaire du pilotage

Tout débute par le karting. Une catégorie qui de tout temps a révélé les champions de demain, la majorité des pilotes de Grand Prix ayant usé leur première combinaison dans le baquet d’un kart. Il y a deux semaines, le circuit d’Essay, près d’Alençon (Orne), accueillait deux championnats du monde de la spécialité. Ce qui se fait de mieux dans cette catégorie et