Cette fin de semaine, la Formule 1 va corriger une anomalie de son histoire. Pour la première fois depuis la création du championnat du monde en 1950, elle va se produire en Russie. Un Grand Prix, voulu par Vladimir Poutine, et qui aura pour cadre les somptueuses installations des récents Jeux olympiques de Sotchi. Voilà des années que Bernie Ecclestone, le responsable commercial de la F1, draguait les autorités russes pour y planter son barnum. Logiquement, Moscou fut longtemps un candidat potentiel à l’organisation d’une course de F1. Et puis Vladimir Poutine est entré dans la danse.
Le président de Russie, né à Leningrad qui allait redevenir Saint-Pétersbourg en 1991, a d’abord œuvré pour que la ville, dont il fut un élu très influent, se dote d’un circuit susceptible d’accueillir une course de F1. N’ayant jamais vraiment considéré l’option de Moscou, même si un circuit de niveau international - le Moscow Raceway - y a été construit dans une lointaine banlieue, Vladimir Poutine a jugé qu’un premier Grand Prix de Russie aurait plus d’impact s’il se disputait à Sotchi, petite station balnéaire au bord de la mer Noire, qui s’est fait connaître grâce aux Jeux olympiques d’hiver en février.
Projet. En octobre 2010, un contrat a été signé, en présence du chef de l'Etat, entre l'entreprise publique Centre Omega, appartenant à 100% à la région de Krasnodar, et Bernie Ecclestone. Le président russe, qui avait rencontré les hommes d'affaires loca