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Décryptage

Le rugby français attaque l’Europe en ordre dispersé

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Six clubs hexagonaux débutent ce week-end la Champions Cup.
Les capitaines de sept des équipes engagées en Champions Cup et Challenge Cup. (Photo Lionel Bonaventure. AFP)
publié le 17 octobre 2014 à 19h16

Qui pour succéder à Toulon, double champion d’Europe ? Revues des ambitions des six clubs français alors que débute ce week-end la Coupe d’Europe de rugby : Castres chez les Harlequins de Londres vendredi, Clermont sur la pelouse des Saracens et le Racing devant Northampton samedi, puis Toulouse contre Montpellier et Toulon devant Llanelli dimanche. N’empêche : la Coupe d’Europe, pour quoi faire, étant entendu que certaines formations hexagonales l’escamotent (en envoyant des équipes B) chaque année ?

La jouer pour la gagner

L'ambition de Toulon, vainqueur des deux précédentes éditions est claire : remporter un troisième titre d'affilée. Le club varois a les moyens de ses ambitions avec son cortège de stars. Hormis quelques blessés (dont Frédéric Michalak), l'effectif est au complet : les Sud-Africains Byian Habana et Bakkies Botha sont revenus du Four Nations. Et en titularisant le génial Matt Giteau à l'ouverture, Laporte a décidé de ne pas prendre de risques inutiles. Toulon, «l'équipe à battre» selon Giteau, fait peur. Ses adversaires de la poule 3 (Leicester, Ulster et Llanelli), même s'ils ne sont pas les derniers venus, sont un cran en dessous.

La Jouer pour la gagner (un jour peut-être…)

Clermont, elle, est une équipe que ses adversaires craignent mais qui ne fait pas peur. La nuance est de taille. Si les Auvergnats ont de grandes ambitions européennes, ils sont friables. Le moindre grai