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Les petites écuries ont du mal à faire leurs courses

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Formule 1. Confrontées à la démesure des coûts, les équipes Caterham, Marussia et Sauber peinent à courir les derniers GP de la saison.
publié le 24 octobre 2014 à 19h36

Combien de monoplaces seront au départ du Grand Prix des Etats-Unis, à Austin, dans une semaine ? Contractuellement, les organisateurs s’apprêtent à en accueillir 11 pour 22 pilotes, mais les difficultés économiques de certaines équipes pourraient réduire le plateau à 20 voitures, voire 18. La présence de l’équipe Caterham restait douteuse jusqu’à un arrangement de dernière minute vendredi, et celle de Marussia compromise. Quant à la formation suisse Sauber, si elle peut disputer les trois derniers Grand Prix (Etats-Unis, Brésil et Abou Dhabi), il n’est pas certain qu’elle puisse s’aligner en 2015, faute d’argent. Car voilà bien le nerf de l’affaire.

Marketing. Malgré les souhaits de la Fédération internationale de l'automobile (FIA) de diminuer, voire limiter, les coûts d'une saison, les budgets de la F1 sont toujours démesurés et impossibles à contrôler. Surtout ceux que les grands constructeurs consacrent à la compétition, considérée comme une activité annexe de leur département marketing. Tandis que les équipes Mercedes, Red Bull, McLaren et Ferrari brûlent allègrement plus de 200 millions d'euros par saison pour aligner deux voitures lors de la vingtaine de Grand Prix, les formations du milieu et fond de peloton survivent avec des budgets estimés entre 50 et 80 millions d'euros. Une misère à l'échelle de la F1.

Cette activité est tellement coûteuse qu’elle conduit à des situations ubuesques. Ainsi, l’écurie Caterham. Son propriétaire