Cela faisait un moment que l’on n’avait pas remis les pieds à Lyon, et ce retour était diablement excitant, pour deux raisons. D’abord le dimanche, à Lyon, sur le marché de la Croix-Rousse, l’étal de la triperie de Monsieur Fabrejon (qui a pourtant pris sa retraite) est particulièrement bien achalandé. Idéal pour un déjeuner d’avant-match - que les diététiciens déconseillent curieusement. Et puis parce que le soir, à condition de se relever de la sieste, un duel au stade de Gerland opposait les deux plus belles attaques du championnat de France. L’OM (premier et 21 buts en 10 matchs) contre l’OL (4e, 20 buts), excellents ingrédients. A peine les pieds de mouton, le museau et les cœurs poêlés digérés, direction Gerland, pour ce que l’on annonce comme un sommet du championnat.
Gras double et amourettes
Dans les entrailles de la bonne vieille enceinte, à quelques minutes du match, les observateurs locaux admettent l’incertitude, mais ajoutent que l’OM n’a pour l’instant rencontré aucun cador, qu’on va voir ce que l’on va voir si les Phocéens de Bielsa se retrouvent menés sur un contre dès la 5e minute. Voyons.
Les deux coachs ont reconduit intégralement les titulaires victorieux de Toulouse et Montpellier, une semaine plus tôt. C’est comme pour le gras-double ou les amourettes du marché: on ne change pas une équipe qui gagne (à être connue). De toute façon quand on ne joue plus les coupes d’Europe en milieu de semaine on peut enchaîner sans trop faire tourner – on se console comme on peut.
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Le stade est deb