Etrange fin de saison, alors que se déroule ce week-end au Texas, à Austin, l’antépénultième GP de F1. Il y a d’abord cette déroute économique des petites équipes, puis cette inquiétude grandissante sur l’état de santé de Jules Bianchi, accidenté le 5 octobre au Japon. Il y a encore cette incertitude sur l’avenir de Fernando Alonso. Et enfin ce duel au couteau pour le titre que se livrent Lewis Hamilton et Nico Rosberg. Les sociétaires de l’écurie Mercedes ne se départageront pas aux Etats-Unis, ni au Brésil dimanche suivant, le barème des points ne leur permettant pas de creuser un écart suffisant. Il faudra attendre Abou Dhabi, le 23 novembre.
Hamilton mène aux points
Le Britannique a remporté les quatre derniers GP. Cette série ne lui offre pourtant que 17 points d’avance, soit même pas le gain d’une deuxième place (18 points). Même si l’Anglais a pris un léger ascendant psychologique depuis l’accrochage provoqué par son équipier allemand fin août en Belgique, il sait qu’une simple défaillance mécanique peut le mettre hors jeu. Avec les complexes moteurs turbo hybrides, il reste sous la menace d’un bug. Même une avance de 49 points à l’attaque de la dernière course ne lui assurerait pas le titre, les points étant doublés à Abou Dhabi (50 points pour la victoire).
Un plateau peau de chagrin
A qui le tour ? Des trois équipes créées ces dernières années, aucune ne sera au départ dimanche. Pour l’équipe e