Menu
Libération
Récit

Grâce à Serge Blanco, Saint-André épaulé et pas jeté

Article réservé aux abonnés
L’ancien international vient à la rescousse du sélectionneur du XV de France, en plein doute au moment d’entamer les test-matchs de l’automne.
Serge Blanco, lors de la conférence de presse de présentation du nouveau manageur de Biarritz, le 20 mai au stade Aguilera. (Photo Gaizka Iroz. AFP)
publié le 6 novembre 2014 à 18h26

«Blanco, c'est un très bon mec. Mais je sais pas trop son boulot. Il est là avec les coachs.» Mardi, entre deux entraînements, Uini Atonio, nouveau pilier de l'équipe de France de rugby qui affrontera les Fidji samedi à Marseille, peu rompu à la langue de bois, avoue ce que beaucoup se sont demandé tout au long de cette première semaine des Bleus à Marcoussis (Essonne).

Mais en quoi, au juste, consiste le boulot du vice-président de la Férération française de rugby (FFR), autoparachuté en grande pompe à la tête d'un étrange et inédit «comité de suivi du XV de France» en juillet ? «Il ne faut pas chercher de définition à mon rôle», nous expliquait lundi un Blanco qui avait troqué le costard pour un survêtement officiel des Bleus, assis en haut des tribunes du terrain d'entraînement de Marcoussis : «Je partage, j'échange avec les joueurs, le staff, les dirigeants.» Concrètement, avant de repartir jeudi à Biarritz pour s'occuper de son club et de ses affaires, l'ex-star du rugby hexagonal a passé quatre jours avec les Bleus, a partagé tous leurs repas, pour leur faire comprendre leur statut de «privilégiés», leur expliquant aussi qu'ils n'étaient «pas là pour faire la tronche».

«Fracasser». Après un Tournoi des six nations 2014 où seul un essai lumineux de Gaël Fickou (contre l'Angleterre) avait sauvé les apparences, après une tournée d'été catastrophique (trois défaites, pas d'orgueil) en