Vingt et une heures après l'arrivée de François Gabart (Macif) le podium des Imoca (monocoques de 18,28m) de cette 10e Route du Rhum a été complété samedi midi par l'arrivée de Marc Guillemot (Safran), troisième derrière Jérémie Beyou (Maître Coq) qui avait touché terre dans la nuit. Si la victoire du premier de la classe n'a surpris personne, elle a aussi été due aux divers problème techniques rencontrés par ses poursuivants immédiat. Ainsi Jérémie Beyou s'est présenté exténué sur le ponton de la Darse peu avant 22 heures heure locale vendredi. Beyou a dû faire face à un problème de safrans qui l'ont empêché d'attaquer plus. «On a changé les deux safrans cette année mais on l'a fait un peu tard, a-t-il expliqué. Ceux-là avaient un problème de tenue. Dès que je donnais de l'angle à la barre, le safran remontait. J'ai dû remettre le système en place 12 ou 13 fois. Je ne peux plus poser un genou par terre!»
Devant, Gabart filait trop vite bien qu'il ait perdu son spi à Madère. «François a de l'aisance dans le maniement de son bateau, reconnaît-il. Il a cette capacité à bourriner plus que moi. Parfois ça se passe mal comme ce fut le cas lors de la Jacques Vabre et la Barcelona avec deux démâtages. Mais quand ça passe, ça gagne!». Beyou, triple vainqueur de la Solitaire du Figaro, est allé au bout de