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Libération
Décryptage

De Marseille à Nîmes, alerte au tsunami sur le foot hexagonal

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Les dirigeants de l’OM ont été placés en garde à vue, mardi matin, dans le cadre d’une enquête sur des transferts douteux. Au même moment, ceux du Nîmes Olympique étaient entendus dans une affaire de matchs truqués.
Les joueurs caennais exultent, le 13 mai, à l'issue du match controversé face à Nîmes qui leur permet d'accéder à la Ligue 1. (Photo Charly Triballeau. AFP)
publié le 18 novembre 2014 à 20h16

L’Apocalypse s’est abattue mardi sur le foot français, et l’histoire retiendra que c’était un jour de match international (France-Suède amical dans la soirée à Marseille), que la mascotte de l’Euro 2016 fut dévoilée et qu’elle avait les traits d’Antoine Griezmann. Rétrocommissions à Marseille, corruption présumée à Nîmes, Angers, Caen ou Dijon : le foot hexagonal est en enfer.

Marseille : qui est concerné ?

Réveil en fanfare, mardi matin, pour quatre dirigeants ou ex-dirigeants de l’Olympique de Marseille, tirés du lit par les policiers de la Sous-direction de la lutte contre le crime organisé et la délinquance financière (SDCOF) et ceux de la Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ), qui enquêtent depuis deux ans sur des rétrocommissions présumées frauduleuses versées à des intermédiaires dans le cadre de transferts de joueurs.

Le directeur général du club, Philippe Pérez, l’actuel président, Vincent Labrune, et deux de ses prédécesseurs, Pape Diouf et Jean-Claude Dassier, ont tous été placés en garde à vue. Les trois premiers à l’Evêché, l’hôtel de police de Marseille, le quatrième dans les locaux de la DCPJ de Paris. L’ancien directeur sportif José Anigo devait être du lot, mais les enquêteurs ont trouvé porte close en arrivant à son domicile marseillais : Anigo serait au Maroc.

Que leur reproche-t-on ?

De possibles versements frauduleux à des intermédiaires dans le cadre des transferts d'Andr