Si la Suisse possédait l’arme atomique, le code pour la déclencher serait un secret sans doute moins bien gardé que l’état du dos de Roger Federer. Mais jeudi, son forfait a été écarté, et il devrait être sur le court en fin d’après-midi vendredi contre Gaël Monfils, succédant à Jo-Wilfried Tsonga et Stanislas Wawrinka qui auront ouvert le bal. C’est peu dire que l’incertitude sur son physique et la perspective de voir remporter l’un des derniers trophées qui manquent à son immense palmarès provoquent une intense effervescence à Lille, où près de 350 journalistes sont accrédités pour l’événement. Le tour d’une finale en 10 questions.
Dans quel état arrive Federer ?
Jusqu'à samedi, le Suisse avait de quoi faire cauchemarder Arnaud Clément et ses hommes : une fin de saison ébouriffante qui l'avait même vu caresser l'espoir de redevenir numéro 1 mondial, une confiance dopée et même une petite dose d'intox lorsqu'il avait posté sur Twitter, en octobre, des photos de lui s'entraînant sur terre battue : un message clair envoyé aux Français sur sa motivation.
Mais son forfait en finale du Masters, dimanche, pour cause de mal de dos (l’unique point faible physique détecté tout au long de sa carrière) a tout remis en question. S’est-il cramé en tentant de reconquérir le rang de numéro 1 mondial ? Lui qui a la réputation de parfaitement se connaître a-t-il été pris en flagrant d