Après une semaine rock’n’roll, le foot tente de retrouver son souffle. A Caen, le directeur général, Xavier Gravelaine, a pris la boutique en main : comme son homologue nîmois, Jean-Marc Conrad, le président caennais, Jean-François Fortin, se trouve interdit d’exercer par le juge qui les a mis en examen pour corruption dans l’affaire du match Nîmes-Caen du 13 mai, présumé truqué. Conrad, lui, a démissionné.
Dans l'affaire des transferts douteux à l'OM, Jean-Claude Dassier est lui un homme heureux : il est sorti libre de garde à vue et il n'y a pas perdu son temps, car il a appris comment marche le foot, ce que son passage à la tête de l'OM (2009-2011) ne lui avait pas enseigné. Il a découvert «la présence d'agents dans des contrats où, a priori, ils n'avaient rien à y faire», a-t-il dit jeudi, sur i-Télé. Précisant : «Ce qui inquiète à juste raison les juges de Marseille, c'est qu'ils pensent que des mafieux ont infiltré le milieu des agents et qu'il s'y passe des choses anormales. Et ça, c'est probable, en effet.»
Mais il pense avoir les mains propres : «Vous faites des contrats d'agents dans des termes légaux et après, il faut les payer. Et ce que font les agents de cet argent , on n'en est pas comptable. On n'est pas responsable s'il y a de l'argent qui est redistribué derrière.» Et si «ces rétrocommissions ne sont pas adressées aux dirigeants du club, je ne suis pas sûr que ce soit illégal». Que notre prestigieux congénère nous permette