Un phénoménal Roger Federer a atomisé dimanche Richard Gasquet (6-4, 6-2, 6-2), apportant le troisième point de la victoire suisse en finale de Coupe Davis : première victoire pour les Helvètes et pour Federer. Auquel il ne manque plus, à 33 ans, qu'un titre olympique en individuel. Federer, c'est Gasquet qui en parlait le mieux : «Je n'ai pas réussi à l'embêter. On sent qu'il a une énorme expérience. Des matchs comme celui-là, il en a joué des dizaines et des dizaines. A chaque fois, il a eu le coup juste avec une frappe de balle exceptionnelle. C'est l'un des plus difficiles à jouer.» Retour sur cette finale de Coupe Davis en cinq actes.
Jeudi, Chambre de commerce et d’industrie de Lille Le dos de Federer
Peu de choses ont moins d'intérêt que le tirage au sort d'une rencontre de Coupe Davis : il ne s'agit que de déterminer l'ordre des matchs. Pourtant, dès 11 h 30 alors que le raout est prévu une heure plus tard, le parvis devant la Chambre de commerce et d'industrie de Lille est blindé de monde : public, journalistes, personnalités locales. Dans les rues alentour, qui ne sont pas encore livrées aux supporteurs helvétiques, on croise quelques vieilles gloires de la raquette reconverties en consultants en plein direct télé. L'effervescence dépasse de beaucoup le cadre d'une «simple» finale de Coupe Davis. Dans le hall, sous l'immense verrière : plus une chaise libre. Pour savoir si, le lendemain, Tsonga jouera avant Monfils ou l'inverse ? Non, pour «le» voir. Constater si sa démarche est aérienne ou raide. Essayer de lire sur son vis