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Libération
Portrait

Hamilton, rouleur de mécaniques

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Le pilote de F1 anglais a remporté son deuxième titre de champion du monde avec Mercedes.
publié le 23 novembre 2014 à 19h36

Au bout du suspense, le «bad boy» l'a emporté sur le «fils à papa». A 29 ans, le Britannique Lewis Hamilton a dominé dimanche le Grand Prix d'Abou Dhabi, décrochant sa 11e victoire de l'année et son deuxième titre de champion du monde de F1 après un duel avec l'Allemand Nico Rosberg qui aura duré huit mois, dix-neuf courses et qui s'est conclu victorieusement sous les projecteurs du circuit de Yas Marina.

Bouledogues. Bad boy Hamilton ? Il faut se méfier des apparences. Car même si, depuis qu'il est devenu une star de la F1, le pilote a adopté le genre rappeur, s'est offert un jet privé, habite Monaco et entretient une relation tumultueuse avec Nicole Scherzinger, l'ancienne chanteuse du groupe Pussycat Dolls, en larmes au pied du podium dimanche, Lewis Hamilton a gardé de sa propre enfance une timidité presque maladive et un manque d'assurance flagrant. Une attitude déroutante pour un jeune homme qui a choisi un sport à risques, ultra-médiatisé et violent dans les rapports humains. Même ses fans les plus accrocs sont parfois interloqués lorsque le Britannique poste sur Twitter des nouvelles de ses bouledogues Roscoe et Coco. Amateur de tatouage (les centimètres carrés libres se font rares sur son corps sculpté par le karaté), redoublant d'imagination pour dénicher les bijoux (en or) les plus improbables, le lobe des oreilles diamanté, avenant avec ses supporteurs et ne refusant jamais un selfie, Lewis Hamilton est beaucoup moi