Elles n’ont pas été si nombreuses, les raisons de se réjouir lors de l’année écoulée. Alors nous avons choisi de les surligner à l’occasion du bilan. Pendant tout le mois de décembre, retour sur 31 raisons de sauver 2014 du marasme (oui, un calendrier de l’Avent court en principe jusqu’à Noël, mais on n’allait pas s’arrêter si tôt). Aujourd’hui, retour sur la Coupe du monde brésilienne.
On a tendance parfois à les oublier. Il est certain que le poste est rarement valorisé. Dans la cour de récré, le mauvais est placé arrière-gauche et le petit gros est mis au but. Et pourtant : sans les gardiens et leurs arrêts, la Coupe du monde qui s’est déroulée au Brésil n’aurait pas été aussi belle.
Howard, Navas, Ochoa, M’Bohli, Neuer, Enyeama, Krul, Ospina ou encore Romero, ils ont tous su à un moment ou un autre se sortir les doigts de manière assez spectaculaire pour changer le cours du match (sauf Lloris pour la France, c’est ballot). Ou, tout du moins, retarder l’inévitable tandis que leur défense était partie cueillir des pissenlits.
M'Bohli, l'Algérien, a été exceptionnel contre l'Allemagne en huitième de finale, mais cela n'a pas suffi. Neuer, en face, a été encore plus fort.
Ochoa, dans la tradition des gardiens mexicains spectaculaires, a régalé sur sa ligne de parades réflexes à rendre ivre de plaisir Tezcatzoncatl.
Lors du match contre la Belgique, en huitième, Tim Howard a battu le record du nombre d’arrêt