Difficile d'y voir clair, et pourtant le pataquès parisien vaut le coup d'œil : deux défaites en quatre jours (1-3 à Barcelone, 0-1 à Guingamp dimanche), dont la dernière dans un de ces terroirs qui fait la gloire de l'Hexagone, un président qatari à l'œil noir, des joueurs à la manœuvre et un coach à la posture fataliste et agacée ; le tout à 490 millions d'euros la saison et avec Chelsea qui s'annonce en 8es de finale de la Ligue des champions en février. Etat des lieux avant le 8es de finale de coupe de la Ligue, mercredi à Ajaccio.
À quoi jouent les joueurs ?
La chronologie des faits et des sorties médiatiques des uns et des autres est le point le plus intriguant. La première critique publique sur les insuffisances parisiennes - connues depuis longtemps ( Libération du 30 septembre) : usure mentale et physique, traces laissées par le Mondial brésilien, absence d'un Zlatan Ibrahimovic diminué depuis son retour de blessures… - remonte au 4 décembre, alors que le Paris-SG est invaincu depuis sept mois et qu'un match incandescent l'attend au Camp Nou contre Messi et consorts.
Et c'est le milieu Thiago Motta, patron du vestiaire, qui s'y est collé : «Nous ne jouons plus en équipe», une grosse caillasse dans le jardin de son entraîneur Laurent Blanc. Du moins pour la galerie, car ceux qui y reg