Vendredi, Eric Abidal a convoqué la presse à Athènes pour parler au monde : «J'ai pris la décision officielle d'arrêter ma carrière professionnelle ici à l'Olympiakos pour des raisons personnelles.» La nouvelle n'a surpris personne : elle courait en ville depuis plusieurs jours. Puis, le retraité de 35 ans a causé de son futur.

Il a reconnu avoir «deux propositions». D'une part, une possible arrivée dans l'équipe de formation du Barça : «Effectivement, il y a deux ans j'ai eu une sollicitation du FC Barcelone, mais concrètement il n'y a pas d'offre de contrat.» De l'autre, il a discuté avec le président de son dernier club, l'Olympiakos le Pirée, au sujet d'une collaboration avec l'équipe : «Je suis ouvert à toute proposition mais il n'y a rien d'arrêté», a-t-il confirmé.

Crampons. Hasard du calendrier, Eric Abidal range les crampons la même semaine que son ancien coéquipier au FC Barcelone et chez les Bleus Thierry Henry : «C'est simplement une coïncidence. Il a choisi son moment et moi, le mien, a-t-il ajouté. Mais je ne pense pas avoir fait la moitié de sa carrière.» L'automne dernier, on avait rencontré Eric Abidal à Athènes pour revenir sur son parcours de vie. Le foot d'abord. L'histoire retiendra que le défenseur passé par Monaco, Lyon et Barcelone à un des plus beaux palmarès du football français. Il a remporté, entre autres, deux Ligue des champions avec le Barça : une équipe d