Elles n’ont pas été si nombreuses, les raisons de se réjouir lors de l’année écoulée. Alors nous avons choisi de les surligner à l’occasion du bilan. Pendant tout le mois de décembre, retour sur 31 raisons de sauver 2014 du marasme (oui, un calendrier de l’Avent court en principe jusqu’à Noël, mais on n’allait pas s’arrêter si tôt). Aujourd’hui, le bel été des cyclistes français.
Voilà un temps que les moins de 30 ans ne peuvent pas connaître. Celui où la bleusaille cycliste ambiançait les routes du Tour de France, envoyant un Breton bourru sur la plus haute marche du podium (1985), voire un Parisien à lunettes et bandana et le même Breton dans le top 3 (1984). L’enfant né en 1986 n’avait pas grand-chose à se mettre sous la dent, lorsqu’il écoutait, juillet venu, Jean-François Rhein sur les grandes ondes de France Inter. Une deuxième place pour Richard Virenque en 1997 ? Mouais. Un accessit pour Christophe Rinero en 1998 ? Bof, pas grand monde n’y croyait. Les années Armstrong furent pires que tout, les Français étant réduits au rôle de baroudeurs-courageux-mais-pas-gagneurs.
Le cru 2014 attire donc l'œil. Qui s'est incrusté à la fête sur les Champs Elysée ? Qui sont ces Rapetous entrés par effraction dans le gotha ? Car à côté de l'Italien Vincenzo Nibali, voilà deux Français d'un coup : Jean-Christophe Péraud, deuxième, et Thibaut Pinot, troisième. Et, pour les gourmands, un troisième l