En 2014, des migrants népalais ont continué de mourir sur les chantiers qataris du Mondial de football 2022, à raison d’un décès tous les deux jours, malgré les promesses de l’émirat d’améliorer leur sort. Selon le Guardian, qui révélait cette information le 23 décembre, le décompte monterait à un décès par jour si on ajoute les morts de travailleurs originaires d’Inde, du Bangladesh et du Sri Lanka.
Le journal s’appuie sur les chiffres du Conseil de promotion de l’emploi à l’étranger du Népal, selon lequel 157 de ses citoyens sont décédés au Qatar entre janvier et mi-novembre. 75 ont succombé à une crise cardiaque, 34 ont été enregistrés comme accident du travail. Selon d’autres sources népalaises, le total pourrait atteindre les 188 morts - en hausse par rapport aux 168 décès enregistrés sur la même période en 2013.
«Travail forcé». Au Qatar, on suggère que le pourcentage de morts par arrêt cardiaque est peut-être identique chez les Népalais restés au pays. C'est d'ailleurs ce que l'ambassade indienne avait affirmé plus tôt cette année. Pour les ONG, en l'absence d'étude fiable, il est difficile d'établir des comparaisons sérieuses, mais Nicholas McGeehan, de Human Rights Watch, a indiqué au Guardian : «Nous savons que des gens qui travaillent de longues heures sous de fortes températures sont très vulnérables à des attaques cardiaques mortelles. Il est évident que ces chiffres nous