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Libération

Fernando Alonso arrête l’équitation

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Cavallino Rampante.
publié le 30 décembre 2014 à 17h46

«Je finirai ma carrière en F1 chez Ferrari !» C'est le genre d'affirmation dont il faut se méfier. Pourtant, à l'orée de la saison 2010, l'Espagnol Fernando Alonso était persuadé de ce qu'il avançait. Après deux titres mondiaux avec Renault avant de rejoindre - sans succès - McLaren, Alonso se disait qu'avec un titre ou deux de plus acquis au volant de la voiture italienne, sa carrière serait une parfaite réussite. D'ailleurs, l'aventure de Fernando Alonso en rouge n'aurait pas pu mieux débuter. Première course et première victoire. La suite du championnat 2010 fut aussi réjouissante avec un Alonso flamboyant qui aurait dû remporter le troisième titre - que son talent mérite - mais qui lui échappa lors de la dernière course. La désillusion fut immense et dès lors, rien ne fut plus jamais comme avant entre l'Espagnol et l'équipe italienne.

Dès la fin 2013, Alonso se retrouva discrètement sur le marché des transferts. Avant que l’ambiance entre le double champion du monde et la Scuderia ne se dégrade vraiment ces derniers mois et ne débouche sur un inévitable divorce. A l’Italienne ! Un pilote de ce calibre disponible, c’est une aubaine qu’il ne faut pas laisser filer. A condition d’en avoir les moyens. C’est ainsi que McLaren, dont Honda sera à nouveau le motoriste à partir de 2015, a raflé la mise. Fernando Alonso a signé un contrat de trois ans (dont une avec option) pour l’écurie anglaise. Prudent, l’Espagnol a toutefois précisé qu’il ne s’interdisait pas, au-delà