Rafael Nadal est entré dans son tournoi sans trembler en dominant (6-3, 6-3, 6-4) le Français Quentin Halys, 18 ans, 296e mondial, dont la force de frappe en coup droit et au service n'a perturbé que par intermittence le tenant du titre, en quête d'un dixième titre à Roland-Garros. Reconnaissant une mise en route poussive, mais globalement satisfait de son jeu, l'Espagnol a évacué les questions sur son manque de forme d'un revers : «Si je ne gagne pas Roland-Garros, ce ne sera pas la fin du monde, ni de ma vie ni de ma carrière.» Il a en revanche abandonné la langue de bois en daubant la Fédération espagnole, qui n'aide pas assez les joueurs. Nadal n'a pas apprécié du tout le procès en machisme que lui a intenté ladite fédé, après que son oncle et entraîneur a dit tout le mal qu'il pensait de l'idée de mettre l'ex-joueuse Gala León García à la tête de l'équipe espagnole pour la Coupe Davis. Photo Reuters
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