On aura donc vu Novak Djokovic pleurer. Acclamé par le central de Roland-Garros qui n’en aurait certainement pas fait autant si le Serbe avait gagné le tournoi, comme c’était prévu. Auparavant, on l’avait vu reculer, et ça, c’était encore plus inimaginable. On se demandait, avant le tournoi, qui serait capable de battre le numéro 1 mondial, intouchable depuis des mois. Ce ne fut pas Nadal, balayé en quarts. Ce ne fut pas Murray écœuré en demi. Ce fut donc Wawrinka en finale. On savait que la profondeur et la puissance de la balle du Suisse poserait des problèmes au Serbe, on ne pensait pas que ça atteindrait de telles proportions : jamais Wawrinka n’a permis à son adversaire d’être le patron dans l’échange, et après avoir perdu le premier set et réglé la mire, il a livré un match fantastique tactiquement et techniquement, assommant Djokovic de 60 coups gagnants. A 30 ans, il remporte son deuxième tournoi du Grand Chelem après l’Open d’Australie 2014. A 28 ans, Djokovic n’a toujours pas remporté Roland-Garros après trois échecs en finale. Photo Jason Cairnduff
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