A peine arrivée, déjà envolée. Cette fois, on n'accusera ni les réseaux sociaux ni l'ère du temps, propice aux polémiques express. Le Tour, qui en a vu d'autres, a réglé ça à l'ancienne : le taux de cortisolémie anormalement bas du Néerlandais Lars Boom (signe d'une prise de corticoïdes), qui aurait dû l'empêcher de prendre le départ de la course samedi à Utrecht, n'a occupé les conversations que quelques heures. Alexandre Vinokourov, manageur de l'équipe kazakhe Astana, a dit qu'il était désolé, qu'il aurait aimé remplacer son routier, mais que les règles de l'UCI l'en privaient. Boom a mis ça sur le dos d'un vilain asthme. Tout le monde a enregistré, on a entendu les présentateurs du service public marteler qu'il ne s'agissait pas d'une «affaire Boom», mais d'une «histoire Boom». L'«histoire» a au moins une conséquence heureuse : Astana devrait quitter le Mouvement pour un cyclisme crédible, qui rassemble les équipes en pointe dans la lutte contre le dopage, où elle n'avait plus rien à faire après plusieurs contrôles positifs l'an passé.
Histoire
Boom, cachez cette «affaire»…
publié le 5 juillet 2015 à 20h26
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